La joaillière signe des créations comme elle se présente à l’autre, c’est-à-dire petites, empreintes de classe et de personnalité. Elle peaufine ses trésors, faits d’or ou d’argent, en les coiffant de perles élégantes, de pierres, souvent précieuses, ou de matériaux moins traditionnels comme le cuir, prônant avant tout l’originalité dans tout ce qu’elle a de plus sobre. Voilà un paradoxe résumant prodigieusement la démarche de Karine Gaudreault qui se plaît à offrir tout le cachet des métaux précieux dans des œuvres portables suggérant le rêve, le désir, voire même la volupté…